Chemsex de Johann ZARCA

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Le dernier livre de Johann Zarca, comment d’écrire ce petit moment de lecture angoissante ?

C’est le premier roman que je lis de ce Monsieur, et il m’a provoqué la même sensation qu’à la lecture « des Métamorphose » de Kafka.

D’ailleurs, pour l’anecdote il semble que rien ne m’aurait poussé à lire ces deux romans si ce n’avait été pour le travail et mon côté contradicteur. Le premier de Kafka je l’ai lu avec beaucoup d’humour par défis après une pseudo-agression d’un camarade à l’université. Interpellée par un professeur de littérature celle-ci me prend à partie en me confondant avec un autre étudiant qui lui avait fait part de la comparaison entre « l’étranger » de Camus et les métamorphoses. N’ayant pas le temps de dire que ce n’était pas moi, n’étant vraiment pas fan de la plume allemande, une étudiante me coupe la parole et m’agresse littéralement en me traitant de menteur. Petit souvenir qui me fait rire aujourd’hui, puisque, je n’ai jamais eu l’occasion d’en dire quoi que ce soit m’ayant coupé la parole. Le soir même j’achète ce roman le lit en une heure dans le métro et le lendemain m’amuse à prendre la parole, le livre à la main pour le comparer et agacer ma joyeuse camarade, grande fidèle de la religion d’Augustus CARP…

Ce qui est drôle dans tout cela c’est que j’ai détesté lire se livre. La descente aux enfers d’un jeune homme qui hallucine devenir un cafard est retranscrite avec une telle splendide horreur, que vous-même êtes pris aux pièges de mots de l’auteur, comme aliéné par le livre à la torpeur que ressent son personnage. Vous devez terminer pour vous échapper de ce cauchemar dramatique. Si certains d’entre vous se demande ce que c’est la schizophrénie, je les invite à lire ce livre. Vous comprendriez la réalité du morcellement de la psyché soit d’une angoisse, qui vous pousse à délirer et prendre la voie de l’hallucination.

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La dépendance (dossier addiction)

Pour parler de dépendance il faut en réalité parler d’une psychopathologie évolutive. D’une certaine manière la dépendance nous vient, d’une chose un peu bête, notre premier sevrage… apothecary-437743_1920notre première dépendance… Certains chercheurs parlent d’un trouble qui serait post-adolescence et/ou jeune adulte. Mais finalement, si l’on y réfléchit bien avec cette nouvelle idée que la dépendance serait une maladie, il y aurait donc quelque chose qui cloche. Et si cette chose qui cloche, était notre schéma interne face au plaisir, notre capacité à gérer la frustration ? A faire face à la tentation ? A faire face au plaisir ? A la capacité de dire non ? A notre capacité de prendre une décision?… Après tout une personne sujette à l’addiction semble avoir une incapacité dans tous les domaines cités plus haut.

Du coup, nous devons parler de l’évolution de la relation entre la mère (ou le substitut, mais pour des raisons pratiques nous dirons toujours mère) et l’enfant. C’est auprès de Winnicott l’un des premiers grands pédopsychiatres et psychanalystes, que la compréhension du rôle et de l’échange entre la mère et l’enfant se fait.

Ce dernier distingue donc trois phases plus ou moins importantes pour, ce que l’on nomme, la maturation du bébé. Ces trois phases sont une forme de modification essentielle au bon fonctionnement de l’appareil psychique.

1) Phase 1 ou dépendance absolue

Le bébé vient de naitre, il est donc totalement dépendant des soins maternels. Si la mère ne répond pas l’enfant souffre, souffrance qui est à mille lieues de notre entendement d’adulte. Imaginez vous mourir de faim dans une montagne et n’avoir qu’à manger : votre collègue… vous souffrirez ! Cette période représente les 5 premier mois de la vie. A cette période l’enfant n’est pas une personne (oui c’est un raccourci), il est ce que l’on appelle en fusion. Vous touchez la mère, le bébé pleure… D’une certaine manière il continu à être le parasite qu’il était avant sa baby-200760_1920naissance. D’un point de vu purement scientifique c’est à ça que correspond votre bébé.

La fusion permet aussi à la mère de comprendre de manière « instinctive » le besoin de l’enfant et d’y répondre le plus rapidement possible. Cette réponse de la mère se fait aussi en rapport à notre capacité au mimétisme, plus nous avons de capacités de lire, inconsciemment, les émotions de l’autre plus vite nous pouvons y répondre.

2) Phase 2 ou la dépendance relative

Cette phase va du 6e mois jusqu’à la fin de la première année. C’est pendant ce temps que l’enfant va devoir apprendre une part de la frustration. De cet apprentissage, l’enfant va commencer et devoir «s’individuer». C’est-à-dire devenir un être « séparé » de sa mère. Ils sont donc deux personnes distinctes : « elle ne comprend pas forcement mes signaux, il faut que j’utilise autre chose… » On parle ici d’une compréhension de la part de l’enfant, vis-à-vis de la mère et de ses réponses. C’est-à-dire que l’enfant prend conscience que la mère ne répond plus ou pas de manière magique. On parlera de la mise en place d’une « relation objectale » dans le sens ou la mère devient un autre objet. Soit un objet différent de lui même. Si elle est différente de moi alors il faut que je trouve le bon signal pour qu’elle réponde.
Le temps de réponse ou les réponses inadéquates, ce que l’on va appeler en psychologie « les carences d’adaptation mineures » sont, donc d’une certaine manière, nécessaires au bon développement de l’enfant. C’est aussi à ce moment qu’un schéma sera intégré comme quoi, nous pouvons maitriser certaines choses et que d’autres ne pourront pas être maitrisées. De son coté, la mère doit aussi accepter qu’elle ne peut pas «tout», ce qui veut dire qu’elle va devoir abandonner l’idée d’être une mère parfaite. Le risque de ne pas faire ce chemin là est d’empêcher l’enfant de devenir « in(un)-dépendant ». Puisque pendant ce stade l’enfant comprend ou envisage, qu’il est effectivement dépendant.

3) Phase 3 ou l’indépendance.

C’est vers le début de la deuxième année que l’enfant commence à s’autonomiser, ou il doit faire face à l’environnement, ou il peut faire face… il marche, il peut donc découvrir le monde. Parallèlement à cela, alors qu’il devient indépendant des parents ou de la mère, il devient dépendant du monde social, des nouvelles règles.

On comprend aisément comment le rôle des parents et de la relation peut avoir un impact sur notre appréhension du monde. Un enfant qui a toujours été dans ce que l’on peut appeler le « principe de plaisir » fera tout pour rester dans le principe de plaisir ou d’éviter le déplaisir. Du coup il fera ce qu’il faut pour rester dépendant jamais séparé de l’autre pour éviter la souffrance. Finalement un part de la réflexion se tourne sur l’idée que l’addiction, c’est de rester proche de l’autre et de la sensation qu’il avait quand il était enfant.

Reparlons de notre cerveau, que se passe-t-il quand il est question de dépendance ?

Une partie de la dépendance est ciblée dans le système qui gère les récompenses. De manière intéressante il faut savoir que ce système est programmé dès l’enfance et cela en fonction des expériences précoces de (tenez vous) : « plaisir et déplaisir » corporel (à croire que les psychanalystes racontent vraiment n’importe quoi parfois…ou pas ? ). De même que c’est aussi lié aux expériences émotionnelles que fera le bébé vis-à-vis de la qualité du maternage et au dependance-cerveaudéveloppement de ce que l’on appelle le lien d’attachement : sécure ou insécure. Ce système va permettre à tout un chacun d’apprendre et de reconnaître ce qui est bon ou mauvais pour soi, ce qui peut être dangereux… Et donc à 4 ans il est plus facile de reconnaitre comme mauvais : les chiens méchants que la cocaïne. C’est peut être pour ça que vous avez peur des chiens mais pas de la drogue…

« Ce qui va tout foutre en l’air » …

(excusez mon langage) c’est la dopamine… on va souvent vous en parler de ce neuromédiateur, parce qu’il est super important. Certaines drogues vont activées directement le système de récompense du cerveau, en faisant augmenter la concentration de dopamine. D’ailleurs Parkinson est lié à la régulation de la dopamine, et la schizophrénie aussi… et ça bloque trop et ça délire… enfin ça dépend de la zone… mais c’est un autre sujet.

Alors la dopamine est mêlée dans ce que l’on nomme en neurobiologie « l’auto-administration du stimulus : naturel ou non » (non = drogue).
D’ailleurs pour la petite histoire, des expériences ont été faites sur les souris avec la drogue et/ou du sucre. Elles devaient s’auto-administrées une dose. Sachez que les souris préfèrent le sucre et se laissent mourir pour s’injecter le sucre, que manger ou bien dormir. De la même manière pour la stimulation du système de récompense, c’est la même chose pour la dopamine, elles préfèrent la stimulation à la vie.

Après tout cela vous aurez donc compris que nous ne sommes pas des êtres égaux dans la vie… gambling-rat-979656D’ailleurs sinon tout le monde serait champion olympique… Et bien pour les drogues c’est la même, ne vous posez pas la question, certains ne vont pas être attirés et d’autres ne devront pas être attirés.

Il faut savoir de manière générale que c’est pendant l’adolescence qu’il est le plus difficile de dire non, parce que c’est pendant cette période que l’on apprend à faire ses propres choix ou à prendre ses propres décisions. Et que les zones de contrôles sont en train de se terminer (et oui votre cerveau ne l’était pas…). Pour faire cela on a tendance à remettre le monde entier en question donc, à vouloir essayer… après tout pourquoi pas… NON ! Dites NON !

Les signes pouvant passer pour prédictifs de la vulnérabilité

  • Un besoin de recherche de sensations
  • Un besoin de nouveauté
  • Mauvaise appréciation du danger
  • Labilité
  • Un niveau élevé d’activités comportementales associées à de faibles capacités attentionnelles (ce n’est plus très vrai avec les nouvelles drogues de compétences)
  • Faible estime de soi
  • Une auto dépréciation
  • Difficulté à faire face aux événements

    On s’arrête là…

L’addiction qu’est-ce que c’est ?

Du produit à l’addiction, comment et pourquoi devient-on toxicomane, un sportif compulsif, allant jusqu’à se blesser sans possibilité de s’arrêter ?

Un peu d’histoire

Avant de répondre à cette question il faut savoir que pendant longtemps l’addiction n’a été qu’une marie-claire-dependance-affectivequestion de produit. C’est-à-dire qu’il fallait une substance pour parler d’addiction. D’ailleurs beaucoup de substances qui aujourd’hui sont reconnues comme nocives, ne l’ont pas toujours été. Un exemple des plus flagrants, la cocaïne a même été considérée comme un médicament. Puis les personnes consommatrices ont commencé à avoir un comportement que l’on peut qualifié « d’étrange ». Un désir de consommation pouvant pousser chacun d’entre nous jusqu’à la destruction, celle des autres mais aussi la sienne propre. Freud lui-même à été consommateur de cocaïne d’ailleurs son cancer de la mâchoire pourrait en être la résultante.

Nos contemporains

Aujourd’hui, on ne parle plus seulement de produits, on peut avoir des addictions sans substance : le sport, le sexe… la nourriture… l’autre…
Dans la pensée de la société on parle d’une forme de « victimisation », le sujet s’assujettit, il perd le pouvoir et la volonté, vis-à-vis d’un produit (pour simplification : produit ici, correspondra à tout, aussi bien les addictions sans substance qu’avec). Cette perte de volonté est dû au plaisir que le apothecary-437743_1920produit a procuré… Vous souvenez vous de la première fois que vous avez mangé du chocolat ? Non … votre cerveau oui, savez- vous pourquoi ? Parce que dans le chocolat il y a la même substance que dans le cannabis et qui peut rendre accro (on y reviendra).

Note : cette idée de victime volontaire peut se questionner à bien des niveaux malheureusement, pourquoi et comment devient-on une victime ?…

La volonté dans tout ça ?

Pendant longtemps, l’addiction a donc été une question de volonté et donc d’abstinence. Ce qui est très relié à l’idée de morale, mais est-ce vraiment juste ?

Nous savons qu’il y a des facteurs autres que la psychologie de tout à chacun, et donc on en est venu à parler de « maladie ». Cependant ce terme de maladie aussi est dangereux, parce que nous le voyons souvent en annonçant à une personne qu’elle est malade, elle perd le contrôle. Double perte de contrôle dans l’addiction, la personne n’a plus la possibilité de reprendre la main et souvent ne le veut pas : « c’est pas de ma faute je suis … malade ». Si je fais cette remarque 5683848c’est vis-à-vis du danger du diagnostic, il est facile de se cacher derrière ce que l’on veut ou peut pour ne pas affronter une part de notre réalité. Par ailleurs il a été démontré que plus une personne niait (dans le bon sens) sa maladie mieux elle guérissait. Dire je ne suis pas malade d’une certaine manière à tendance à vous aider.

Pour en revenir à cette question de moral, on peut se demander quel rapport le sujet dépendant a avec la vie, et, quelle valeur lui accorde-t-elle pour la malmener ?

Question : La toxicomanie (ou l’addiction) est-elle une maladie ?

Je vous pose la question, parce qu’aujourd’hui nous ne pensons plus comme cela, comme présenté plus haut. Nous le savons grâce aux découvertes de la psychologie et de la neurochimie.

Un peu d’étymologie 

Il faut savoir que d’une certaine manière le terme d’addiction est très vieux est découle de la possession du corps (le votre) par un autre. Vous aviez une dette, vous étiez donné, ou plutôt votre corps était donné. Cela vient de la Rome Antique et a perduré jusqu’au Moyen Age.

Addiction vient de : addictus. Ce qui veut dire que vous êtes contraint par le corps et privé de liberté, face à une personne et finalement une substance.

Définition d’addiction

D’une certaine manière le terme addiction se définit dans son étymologie, pour le reste il sera beaucoup plus question de caractéristiques. A savoir que le sujet est :

  • Dans une impossibilité de maitriser, et que cela est répétitif.
  • Qu’il y a poursuite alors même qu’il/ elle sait que cela est négatif à différents niveaux.
  • On parlera d’une recherche de plaisir ou d’évitement de déplaisir (interne et externe)NB : ce dernier point est un point essentiel à l’addiction, c’est la tolérance, soit le besoin d’augmentation de l’usage du produit qui plonge le sujet dans l’addiction. L’augmentation est la, pour que le sujet jouisse de la même manière que la première fois. D’une certaine manière, les gens, qui se vantent de bien tenir l’alcool, ont raison. Ils ne se vantent pas vraiment, mais il faut savoir que c’est surtout parce que leurs cerveaux sont déjà abîmés… « et oui, vos neurorécepteurs sont attaqués par la substance et du coup ils ont besoin d’une dose plus importante pour être stimulés ou pour en stimuler plus ». Dans les prises de substance, les produits s’attachent à des récepteurs qui ne sont pas les leurs et produisent des sensations. En faisant cela ils abiment le récepteur voir l’endommagent de manière irréversible. Le neurotransmetteur qui devait se câbler ne le peut plus, vous ressentez du déplaisir. Voir la gueule de bois de E-penser Dans certains cas, quand l’addiction est installé, le « manque » produit de telles douleurs que le sujet entre dans des crises de panique aussi graves et douloureuses qu’un bébé de quelques semaines qui a faim.

    Il faut donc retenir les trois C :

  1. Comportement compulsif
  2. Perte de contrôle
  3. Poursuite malgré connaissance du mal

Consommer qu’est-ce que c’est ?

1. Usage anormal vs pathologique

2. Abus à dangers

3. Dépendance relationnelle

Il faut dans la consommation, se demander quelle est notre part de responsabilité. Pour cela une partie de nous va devoir se questionner sur notre ignorance dans la consommation. Consommer pour consommer, voilà ce que nous propose la société. Mais ne doit-on pas réfléchir à ce que l’on fait et pourquoi on le fait? … quels sont les dangers à prendre un cinquième verre ou une deuxième clope, finalement? Il y a souvent un pas entre l’ignorance involontaire et volontaire, on traffic-lights-514932_1920le voit très bien aujourd’hui avec la question du tabagisme ou de l’alcool. Et des répercussions que cela a sur la consommation d’autres drogues, que l’on se permet d’appeler, douces. L’un des mécanismes importants qui est utilisé ici, c’est la sous-estimation de ce que l’on fait et la banalisation par la suite : « c’est pas si grave, il faut bien mourir de quelque chose ». Dans la prise de certaines drogues, comme la cocaïne, avant de mourir vous pouvez avoir par exemple un cancer des voix respiratoires: c’est atrocement douloureux et vous pouvez en réchapper avec le visage défiguré. Freud a perdu la mâchoire. Cette tendance est humaine, mais montre notre incapacité dans certain à raisonner. Dans l’addiction il ne sert donc à rien de demander à l’autre de réfléchir à ce qu’il fait. Il doit y venir seul.

Le manque de verbalisation peut rapidement devenir du prosélytisme, on ne sait pas, on ne connaît pas, alors, on peut dire tout ce que l’on veut… c’est la porte ouverte à tout… Après tout pourquoi ne pas fumer un joint, puisque l’on boit un verre de vin ?… « Non, c’est pas parce que l’on se conduit bêtement que toutes les bêtises doivent être commises… » (à méditer)

LE DSM – la bible de psychiatrie
Critères diagnostiques DSM vis-à-vis de l’abus :

A. Utilisation répétée d’une substance conduisant à une altération du fonctionnement et à une souffrance clinique significative caractérisée par la présence d’au moins une des manifestations suivantes :

  1. Incapacité de remplir des obligations majeures (au travail, à l’école ou à la maison)
  2. Situations physiques dangereuses
  3. Problèmes judiciaires répétés
  4. Problèmes interpersonnels et sociaux

B. Sans atteindre le niveau de dépendance

Critères diagnostiques DSM vis-à-vis de la dépendance :

Utilisation d’une substance, altération du fonctionnement et souffrance clinique il faut au moins 3 à 4 critères sur les 7 (attention il faut faire varier les critères sur la corde normalo-pathologique du patient)

  1. Tolérance (besoin d’une augmentation de la quantité pour obtenir l’effet désiré/effet diminué en cas d’usage continu de la même quantité de substance)
  2. Syndrome de sevrage
  3. Quantités ou durées plus importantes que prévues
  4. Désirs ou efforts infructueux pour réduire ou contrôler l’utilisation dela substance
  5. Beaucoup de temps passé pour se procurer la substance, la consommer ou récupérer de ses effets
  6.  Abandons ou réductions d’importantes activités sociales, occupationnelles ou de loisirs
  7. L’utilisation est poursuivie malgré l’existence d’un problème physique ou psychologique en lien avec le produit

Donc dans l’addiction il y a une notion de dépendance. Une phrase que je dis souvent à mes patients et qui nous permettra d’introduire le sujet dans un prochain article, est :

« être dépendant c’est une manière de ne jamais être indépendant »

 

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